La Setrag qui connait des difficultés depuis bientôt un mois vient encore de faire face à une nouvelle affaire. Et la réaction tardive de l’entreprise après les faits, nous renseigne sur le caractère sérieux du problème. En effet, en début de semaine, des éléphants ont été tués par une draisine. Et plusieurs agents ont mangé les éléphants en question. Ce sont là, les coulisses d’un festin interdit. Et la société a dénoncé ces actes à travers un communiqué dont nous publions le contenu intégral.
Le 17 janvier 2023, vers 20h40, un train de ravitaillement pour le chantier de reconstruction de la voie a malheureusement heurté quatre éléphants qui traversaient la voie ferrée entre les gares d’Andem et de Mbel.
Conformément à la procédure de protection de la biodiversité en vigueur et au partenariat avec l’Agence Nationale des Parcs Nationaux, la Setrag a immédiatement informé les autorités compétentes et le ministère des Eaux et Forêts. Ces derniers se sont rendus sur les lieux pour effectuer le constat.
Le lendemain de cette intervention, c’est avec consternation que nous avons découvert des images diffusées sur les réseaux sociaux d’agents en service auprès des sous-traitants de notre entreprise commettant des actes de braconnage.
La Setrag condamne ces actes avec la plus grande fermeté. Une enquête est en cours pour déterminer les faits et responsabilités précises.
Setrag tient à rappeler à l’ensemble des usagers du chemin de fer que l’entreprise est activement mobilisée pour la protection des espèces menacées et pour lutter contre le braconnage.
Nous tenons également à rappeler l’engagement de la Setrag en partenariat avec des ONG et les autorités judiciaires. Tout ceux qui oeuvrent pour la sauvegarde de notre faune. Donc en parfaite cohérence avec la politique RSE de l’entreprise, Setrag compte renforcer le dispositif de lutte contre les collisions avec les animaux.
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Pour rappel, en décembre 2016 des agents ont mangé des éléphants tués dans des conditions similaires. Sauf que cette fois ils l’avaient fait en compagnie de certains passagers. Nous y reviendrons pour la suite.
