« J’ai décidé de garder mes cheveux naturels« . C’est le message que l’ancienne internationale de basket, la franco-gabonaise Géraldine Yema Robert a partagé sur sa page Facebook. Ancienne joueuse de l’équipe de France de Basket, elle est devenue depuis sa retraite, la coordinatrice nationale du Championnat Scolaire et Universitaire(CSU) le 30 décembre 2019. Ce message fera surement le bonheur des défenseurs de l’identité féminine africaine.
« J’ai décidé, le 23 Décembre 2020, après un big chop, de garder mes cheveux naturels. Et depuis ce jour, je ne le regrette absolument pas!
Mes cheveux incarnent mon histoire, ma féminité, ma fierté et surtout, m’ont permis de pouvoir extérioriser la femme africaine que je suis.Love and stay true to yourself 😉 ».
La représentation de l’identité féminine africaine est cruciale de nos jours. Comment être une femme dans un monde contemporain et rester africaine?
Au fil des années, les mouvements de défenses des droits des femmes se sont multipliés. Mais si la femme a des droits, n’a-t-elle pas aussi des responsabilités? Certains leurs donnent la responsabilité de préserver nos valeurs, en plus de leur devoir de mémoire dans la revendication de l’identité africaine. L’enjeux est donc très important, tant il dépasse le besoin personnel d’affirmation de soi. La tendance est portée vers la construction d’une identité taillée sur la culture et l’origine. Il ne s’agit pas seulement d’un alibi identitaire. Mais cette position répond à une question claire: Pourquoi cherchons nous à ressembler aux autres, alors que les autres ne veulent pas nous ressembler?
Belle ou mauvaise initiative de Géraldine Yema Robert? Elle mérite qu’on y accorde un regard positif.
Credit Photo: Enoremi magazine