La chanteuse gospel Ida Moulacka a fait enfermer 10 internautes qui l’auraient insulté sur le réseau social Facebook. L’artiste n’a visiblement pas digéré les nombreux commentaires sur sa photo. Des internautes se sont lancés dans une valse de commentaires moqueurs sur la photo de l’artistes. Et c’était sans pitié. À croire qu’il y avait une récompense à la clé. Dix filles ont été arrêtées pour avoir dénigré l’auteur de « Pepele ».

Les photos du tapis rouge du festival La Nuit des Étoiles ont été publiées cette semaine sur la page concernée. Dans ces photos figurent celles des stars et aussi celles de personnes ordinaires. L’idée était de faire le résumé d’une cérémonie chic façon hollywoodienne et riche en couleur. Mais force a été de constater que plusieurs internautes pour se montrer interessants ont choisit l’option du dénigrement et de l’injure en commentaires. Un jeu auquel se sont prêtés plus de la moitié des intervenants. Et Ida Moulacka en a fait les frais. Mais ce n’est pas la seule. Sauf que elle, a choisit de réagir contrairement aux autres. Les avis sur cette réaction sont partagés.

Ida Moulacka fait enfermer 10 internautes

C’est ainsi que le 5 janvier 2023, elle annonce avoir déposé une plainte contre des internautes qui l’ont insulté sur Facebook. Dans la même journée elle annonce que la PJ(Police Judiciaire) a déjà arrêté dix filles.  » J’avais dit à ce photographe de ne pas me publier car je suis très malade, je suis pale sur la photo. Vos enfants iront en prison. Je m’en charge personnellement. La PJ a déjà attrapé 10 personnes. Donner son avis est une chose, mais insulter et denigrer, non. Ne m’appelez pas, je suis sous perfusion.» avait publié l’artiste.

Internet: peut-on insulter sans être inquiété ?

Le cyber harcèlement est une forme de violence numérique caractérisée par un harcèlement, qui peut s’exercer via divers canaux numériques. La liberté d’expression ce n’est pas la liberté d’insulter. Internet est un lieu public. Donc si une personnes tient des propos injurieux, diffamatoires ou raciste, elle assume l’entière responsabilité. Car dès lors qu’on crée un compte, un blog ou un site internet, on est civilement et pénalement responsable de son contenu.

Réaction des organisateurs du festival

La vague des commentaires insultants qui ont suivit la publication des photos a poussé les organisateurs à réagir. L’organisation a publié un communiqué dans lequel elle appelle à la bienveillance et au respect des festivaliers. Et rappelle aux internautes qu’en république gabonaise, l’injure publique et le harcèlement sont condamnés. « Nous condamnons avec la dernière énergie ces propos qui vont à l’encontre des valeurs que nous défendons. » ont-ils conclus.

Ida Moulacka pardonne ses bourreaux

La chanteuse a annoncé retirer sa plainte un jour après. Une décision qu’elle aurait prise sur les conseil de son père. On peut lire sur sa page le message suivant: « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi…» Mon intention n’a jamais été de nuire à X ou Y. Étant d’une famille Ecclésiastique je vais respecter les paroles de mon Père et faire ce que me dicte mon coeur :PARDONNER. LES DÉTENUS SERONT LIBÉRÉS Fermons cette parenthèse que j’espère servira de leçon à quiconque songerait reproduire ces faits fielleux. ENSEMBLE DISONS STOP AUX COMMENTAIRES INJURIEUX. Que Dieu vous bénisse.

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