Le Ministre des Eaux et Forêts, Prof. Lee White a effectué un déplacement au Parc National de la Lopé ce week-end. En marge de sa visite, il s’est rendu à Kasamabika en vue de s’assurer du bon fonctionnement de la  barrière électrique de ce village. Il s’agit d’une barrière d’un périmètre de près de 4 kilomètre et de 58 hectares.

Depuis quelques années, la cohabitation est devenue difficile entre les hommes et les éléphants dans les zones rurales. Les éléphants font parie de la faune gabonaise depuis des milliers d’années. Le conflit hommes éléphants au Gabon s’explique par le fait que de plus en plus d’éléphants ont tendance a se rapprocher des villages. Et sur leur passage, les éléphants créent des dégâts sur la végétation. Destruction des champs de maïs, de manioc ou de plantations toutes entières. Cette situation crée naturellement la colère des villageois dont les champs constituent une source de revenu et d’alimentation pour les familles.

Comment régler le conflit hommes éléphants

Face a cette situation, certains, dans une grande colère vont jusqu’à tuer ces éléphants. Près de 50 éléphants sont tués chaque années en guise de vengeance. Or il s’avère que les éléphants sont une espèce protégée. Un dilemme qui est longtemps resté sans solution concrète. En 2016, inquiètes de la tournure des choses, les autorités gabonaises ont fait appel à l’ONG Space for Giants. Elle devait installer des clôtures électriques pour éloigner les pachydermes et protéger les plantations. Ce qui d’une certaine manière réglera le conflit hommes éléphants au Gabon.

Le Gabon abrite 95000 éléphants de forêt. Dans un post sur Facebook, la communication du ministre nous fait savoir qu’ils s’agit de la première clôture installée au Gabon. Plusieurs zones affectées par les sorties des éléphants restent encore exposées à ce jour. L’ONG a prévu installer environ 500 clôtures.

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