Alexandre Barro Chambrier (ABC) s’est entretenu avec la communauté gabonaise de France ce weekend à Paris. La rencontre a eu lieu au Digital Village. Occasion d’échanger sur l’élection présidentielle du 26 aout 2023, mais aussi de partager leurs idées pour le pays. Alexandre Barro Chambrier a les faveurs du peuple qui le voit déjà comme favoris à la candidature consensuelle de l’opposition. C’est dans cette responsabilité qu’il s’est rendu en France pour rassembler et sensibiliser sur la nécessité d’aller voter cette année.
C’était aussi l’occasion pour lui de rassurer ses potentiels électeurs, sur sa determination à aller jusqu’au bout. « Si je peux vous communiquer mon optimisme, j’aurais réussi » a laissé entendre Alexandre Barro Chambrier. Une phrase qui a suscité les applaudissements du public venu nombreux écouter celui qu’ils espèrent voir à la tête du Gabon.
De la nécessité de cette rencontre
La diaspora gabonaise d’opposition en France s’est imposée comme un acteur de la crise post-électorale de 2016. Et à ce jour, sa mobilisation est sans précédent. Et sa constance dans le rejet du régime actuel n’a jamais été ébranlée. À contrario, les structures militantes du parti au pouvoir se sont affaiblies. La diaspora gabonaise de France est considérée à juste titre, comme la gardienne de la contestation.
La France compte sur son sol environ 15 000 gabonais. Et plus de la moitié d’entre eux sont des sympathisants de l’opposition. Il est donc important de compter avec cette diaspora dans le combat pour l’alternance et le changement.
Mais cette diaspora dont on salut le combat, n’a totalisé que 2000 électeurs en 2016. Un chiffre que l’opposition souhaite voir augmenter cette année. ABC à Paris, c’est donc un appel à une plus grande implication de la diaspora dans les urnes. Et si certains redoutent encore le scénario de 2016, le candidat a rappelé que le nombre de votant doit augmenter, et que chaque électeur est tenu d’assister au dépouillement des urnes.
ABC à propos de la transition politique
Alexandre Barro Chambrier est revenu sur la transition tant souhaitée par certains compatriotes. « La transition, nous n’avons rien contre. Mais tant qu’elle n’est pas là, pour le moment on s’organise pour aller voter. » a-t-il déclaré. Une notion selon lui qui reste théorique, car au regard de la situation actuelle, les conditions d’une transition politique ne sont pas réunies. Une façon de dissuader les tendances abstentionnistes entretenues par une partie de l’opposition proche de Jean Ping.
Cedrick Obala
